26 octobre 2025

MES PUBLICATIONS

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Je suis né d’un souffle sans nom,
Avant le verbe, avant le son.
Dans le berceau du vide ancien,
L’univers ouvrit mes mains.

Poussière d’étoile, sang de comète,
Ma chair s’enracine dans la tempête.
Chaque cellule porte en secret
Le chant des sphères, un vœu discret.

Le ciel n’est pas qu’un firmament,
C’est un esprit, c’est un serment.
Chaque étoile est un œil qui veille,
Un feu sacré, une oreille.

La vie n’est pas qu’un court passage. —
C’est le miroir d’un long voyage.
Nous sommes l’ombre d’un autre monde,
L’écho d’une parole profonde.

Quand je respire, le Tout m’habite,
Le temps s’efface, l’instant s’invite.
Je ne suis rien… et je suis Tout :
Un cœur battant dans l’inconnu.

Alors je marche entre deux brumes,
Parmi les rêves, parmi les plumes,
Car la matière n’est qu’un voile.
Sur l’invisible cathédrale.

Peter Rice

Si la poésie est une maladie, que j’en meure.

Si la poésie est une maladie,

Alors qu’elle m’envahisse tout entier,

Qu’elle coule dans mes veines comme un feu doux,

Et qu’elle consume mon âme sans pitié.

Qu’elle me prenne les nuits, les jours,

Qu’elle m’arrache le sommeil et la paix,

Qu’elle m’étreigne dans ses bras de velours,

Et que si la poésie est une maladie, que j’en meure.

Si la poésie est une maladie,

Alors qu’elle m’envahisse tout entier,

Qu’elle coule dans mes veines comme un feu doux,

Et qu’elle consume mon âme sans pitié.

Qu’elle me prenne les nuits, les jours,

Qu’elle m’arrache le sommeil et la paix,

Qu’elle m’étreigne dans ses bras de velours,

Et qu’elle m’emporte, sans jamais de retour.

Si écrire est une fièvre, je veux brûler,

Si rimer est folie, alors je suis perdu,

Mais dans cette démence sacrée,

Je trouve une vérité que nul n’a jamais eue.

Je préfère mourir d’un vers malicieux.

Que de vivre sans un mot sincère,

Car chaque strophe est un battement précieux.

Dans ce cœur usé mais fier.

Si la poésie est un poison lent,

Alors verse-la goutte à goutte sur mes lèvres,

Et que je m’éteigne doucement.

Sur l’autel d’un mot, d’un soupir, d’un rêve. Q, elle m’emporte, sans jamais de retour.

Peter Rice

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