Qu’au souffle des astres, la misère se dissolve,
Comme brume au matin, sous le regard des dieux.
Que l’ombre des douleurs s’efface en grains de sel
Portés par le vent sacré des aurores nouvelles.
Que chaque larme versée devienne perle claire,
Offrande au ciel immense, écho d’un cœur guéri.
Que la faim se consume dans l’or d’une lumière,
Et que nul homme ici ne ploie sous le mépris.
Car détruire la misère, c’est lever l’âme haute,
Vers l’ineffable étoile qui guide notre nuit.
C’est sculpter dans nos peurs la promesse secrète
D’un monde lavé pur, où naîtra l’infini.
peter rice