La guerre s’avance, spectre sombre et glacé,
Dans son sillage, la terre est dévastée,
Les rires se meurent, les chants se taisent,
Les cœurs se brisent sous le poids de l’abbesse.
Les champs de bataille, rougis par le sang,
Résonnent des cris des âmes en plein tourment,
Des vies arrachées, des destins brisés,
Sous la folie des hommes, tout est sacrifié.
Les villes en ruines portent le deuil,
Des ombres errantes cherchent un seul seuil,
Où le souvenir des jours d’avant,
S’évanouit dans la fumée des vents.
Les enfants, les mères, les pères sans espoir,
Serrent contre eux les cendres de leur histoire,
Leur futur s’écrit en lettres de douleur,
Dans les livres sombres où se pleurent les heures.
Les soldats avancent, mais à quel prix?
Chaque victoire est une plaie qui jamais ne guérit,
Leurs regards vides, hantés par l’horreur,
Portent la marque des combats sans lueur.
Et dans ce chaos, l’humanité se perd,
Sous les cendres des rêves qu’elle enterre,
La guerre dévore, sans jamais rassasier,
Les âmes des innocents qu’elle vient ravager.
peter rice