Ils avancent masqués, le sourire en façade,
Des loups déguisés sous de nobles arcades.
Leurs mots sont du miel, leurs cœurs sont du fiel,
Et derrière la main tendue se cache le coup cruel.
Ils savent jouer doux, se draper d’innocence,
Mais leur ombre trahit leur fausse bienveillance.
Fourbes dans les gestes, serpents dans les regards,
Ils blessent en silence, et s’éloignent plus tard.
La méchanceté, chez eux, coule comme un poison,
Distillée lentement, sans remords ni raison.
Ils détruisent des âmes, égratignent des vies,
Et rient dans le noir quand l’autre s’affaiblit.
Mais qu’ils sachent une chose, ces artisans du froid :
Le mal qu’on envoie revient un jour chez soi.
Et ceux qui se nourrissent de haine ou de peur
Ne récolteront jamais la paix dans leur cœur.
Car la lumière, un jour, éclaire tous les faux,
Et même les plus rusés tombent de haut.
Alors garde ton cœur pur, même s’ils te salissent :
Le mal se déguise, mais le bien ne faiblit.
peter rice