L’amour est un souffle, un feu doux qui éclaire,
Un murmure sacré que le cœur seul repère.
Il naît d’un regard, d’un silence en partage,
Et danse dans l’ombre comme un doux mirage.
Il élève l’âme, il brise les chaînes,
Offrant la paix ou creusant la peine.
Il est tendresse, il est offrande,
Mais parfois aussi, douleur qui nous fende.
On peut y trouver l’éternel matin,
Un monde de lumière, sans fin, sans chagrin.
Un frisson sur la peau, une main dans la nuit,
Une étoile au front, quand le cœur s’ennuie.
Mais l’amour peut mordre, l’amour peut pleurer,
Quand il se perd dans l’écho d’un baiser.
Il peut brûler ceux qui s’y sont confiés,
Et laisser des cendres là où l’on riait.
Pourtant… malgré tout, il reste mystère,
Un souffle divin descendu sur la Terre.
Il est ce qui reste quand tout disparaît,
Le fil de lumière au bord du secret.
Alors aimons, sans peur, sans regret,
Même si l’amour parfois nous fait plier.
Car mieux vaut souffrir d’aimer trop fort,
Que vivre sans flamme, sans cœur, sans accord.
PETER RICE