Il est une forteresse au plus noir de ton être,
Invisible aux yeux du monde, impénétrable aux tempêtes.
Quand tout s’effondre dehors, quand la vie te fracasse,
C’est là qu’elle veille, sans bruit, patiente et tenace.
Ce n’est pas la force brute qui casse et qui rugit,
Mais un fil d’acier tendre qui jamais ne se rompt.
C’est un murmure ancien, un souffle qui te dit :
« Lève-toi encore, avance, même quand tout dit non. »
C’est dans le silence que tu la trouves,
Quand tes larmes se mêlent à la poussière,
Quand ton cœur saigne sous mille épreuves,
Et que pourtant, tu respires, fier.
Elle grandit de chaque chute, se forge dans chaque cicatrice,
Et transforme le plomb de la douleur en or de sagesse.
Ce que les autres voient comme un corps las, un regard triste,
Cache un royaume immense, invaincu, plein de promesses.
Ta force intérieure, c’est ton chant le plus vrai,
Une symphonie que rien ne saurait faire taire.
Elle danse même sur les ruines, même dans la nuit glacée,
Et fait fleurir ton âme en plein désert.
Alors porte-la comme un joyau secret,
Protège-la du bruit, des moqueries, des faux frères.
Car viendra l’heure où ta lumière éclatera,
Et tous verront qu’en toi brûlait déjà
Un soleil plus vaste que leurs ombres éphémères.
peter rice