Tout le monde parle de “résilience”. Les stoïciens, eux, n’en faisaient pas un concept à la mode : ils en faisaient une pratique quotidienne.
1. Ce qui dépend de toi, et le reste
Épictète insistait : tes pensées, tes choix, tes actes — voilà ton domaine. La météo, les autres, la chance ? Hors de portée. Se battre contre ce qu’on ne contrôle pas, c’est gaspiller son énergie.
2. S’attendre à l’épreuve, plutôt que s’en plaindre
La premeditatio malorum — imaginer les coups du sort avant qu’ils ne tombent — rend moins vulnérable. Pas pour sombrer dans la peur, mais pour arriver préparé.
3. Voir les choses dans leurs justes proportions
Marc Aurèle demandait : “Dans un mois, dans un an, cela comptera-t-il encore ?” La plupart des drames rapetissent si on les regarde avec du recul.
4. Accueillir la douleur, éviter le surcroît de souffrance
Sénèque rappelait : “Nous souffrons plus dans l’imagination que dans la réalité.” La douleur frappe, mais c’est notre esprit qui transforme l’épreuve en prison.
5. Tenir le cap sur la vertu
Pour les stoïciens, la vraie valeur n’était ni la richesse, ni le confort, mais la droiture — justice, courage, tempérance, sagesse. Tout peut vaciller sauf ton caractère.
La résilience stoïcienne n’est pas une armure.
C’est un art : rester souple, lucide et fidèle à soi-même, même au cœur du chaos.