Ô ma douce France, berceau des rêves et des révoltes,
en ce jour où ton ciel se pare de feux d’étoiles,
je veux te murmurer des mots tissés de soie et d’histoire,
des mots qui chantent la gloire, la douleur et l’espoir.
Toi qui fis vibrer le monde aux cris de « Liberté »,
quand tes pierres résonnaient des pas fiévreux du peuple levé,
quand la Bastille tomba, emportant chaînes et peurs,
pour qu’au cœur des hommes naisse un avenir meilleur.
Mais derrière tes drapeaux, tes hymnes et tes sabres,
il y a ton âme ancienne, mystérieuse et grave,
faite de brumes celtiques, de forêts enchantées,
de cathédrales s’élançant vers l’infini pour prier.
Je t’aime ainsi, ma France, dans ta lumière et tes ombres,
dans tes champs dorés où dansent les ombres longues,
dans tes villages où l’on entend encore la cloche,
dans la tendresse de tes rivières qui murmurent sous les roches.
Et aujourd’hui, 14 juillet, tandis que crépitent les feux,
je t’envoie mon cœur, humble et silencieux,
pour te dire merci d’être ce poème vivant,
ce pays où chaque pierre respire le sang des géants.
Reste fière, reste belle, garde tes mystères au fond,
toi qui es à la fois la mère, l’amante et la maison.
Ma douce France, mon pays, mon chant, ma raison,
en ce jour de fête, reçois toute ma dévotion.