Croire, ce n’est pas simplement adhérer à une idée. C’est donner du sens, choisir une direction, poser une confiance là où la raison ne suffit plus. Mais dans un monde saturé d’images, de dogmes, de contradictions, croire devient un acte de courage.
Alors, croire… en quoi ?
C’est le premier pas. Croire que tu es capable de traverser les tempêtes, de choisir le bien, de te relever. Mais croire en soi ne veut pas dire s’idolâtrer. C’est reconnaître ta propre lumière et tes ombres. C’est dire : “Je ne suis pas parfait, mais je suis vivant, conscient, libre.”
Croire en Dieu ?
Cela dépend de ce que tu entends par “Dieu”.
Est-ce un être suprême ? Une source ? Une intelligence cosmique ?
Est-ce une présence dans le silence ? Une voix dans le cœur ? Une loi dans la nature ?
Croire en Dieu, ce n’est pas forcément suivre une religion. C’est parfois simplement ressentir qu’il y a plus grand que soi, que l’univers n’est pas un accident, que la beauté, l’amour, la justice ont une origine sacrée.
Croire en l’autre ?
C’est difficile. L’autre peut trahir, mentir, décevoir. Mais croire en l’autre, c’est aussi refuser le cynisme, garder une ouverture, espérer la bonté. C’est dire : “Je choisis de voir en toi un frère, une sœur, un être en chemin.”
Croire en quelque chose ?
Tu peux croire en :
La justice, même quand elle vacille.
La beauté, même dans la laideur du monde.
L’amour, même quand il fait mal.
Le sens, même quand tout semble absurde.
Croire en quelque chose, c’est refuser l’indifférence. C’est choisir une étoile intérieure qui guide tes pas.
Et si croire, c’était simplement marcher ?
Croire, ce n’est pas toujours savoir. Ce n’est pas avoir des certitudes. C’est parfois avancer dans le brouillard, avec une flamme fragile au fond du cœur.
Tu peux croire sans preuve, mais pas sans raison. Tu peux croire sans religion, mais pas sans spiritualité. Tu peux croire sans voir, mais pas sans ressentir.
peter rice