L’espoir n’est pas un piège quand il naît de la force intérieure, mais il devient fragile et douloureux s’il s’attache à des choses qui échappent à ton empire.
Ne place donc pas ton espérance dans la faveur des autres, dans la fortune ou dans les événements que le destin disperse comme des feuilles au vent. Place-la plutôt dans ton propre pouvoir : celui de juger droitement, d’agir avec justice, de supporter avec courage, de choisir avec sagesse.
C’est ainsi que l’espoir cesse d’être une attente passive et devient un élan actif.
Espère te lever chaque jour un peu plus maître de toi.
Espère affronter l’adversité avec grandeur, sans te courber sous son poids.
Espère cultiver ton âme jusqu’à ce qu’elle devienne un jardin que rien ne puisse faner.
Et lorsque la vie te confrontera à des revers, rappelle-toi ces mots d’Épictète :
« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur les choses. »
Ton véritable espoir doit donc être de préserver ton âme des faux jugements, de l’amertume et de la peur. Ainsi, quoi qu’il arrive au-dehors, au-dedans tu demeureras libre et invincible.
Alors l’espoir ne sera plus un mirage, mais la lumière sereine qui éclaire ta marche, même au cœur de la nuit. »
PETER RICE