Il est des cœurs vastes comme l’océan,
Où la colère fond comme neige au printemps.
Des âmes qui portent la lumière sans le dire,
Et sèment la paix sans même y penser, juste pour le plaisir.
La bonté n’est pas faiblesse, oh non,
C’est un courage rare, une révolte silencieuse.
C’est tendre la main quand le monde choisit l’ignorance,
C’est relever ceux qui tombent quand d’autres détournent les yeux.
C’est offrir un sourire qui réchauffe l’hiver des autres,
C’est écouter sans juger, consoler sans rien attendre.
C’est pardonner, non pas par naïveté, mais par grandeur,
Savoir que la rancune enchaîne plus qu’elle ne protège.
La bonté est une force qui traverse les pierres,
Elle ramollit les cœurs les plus durs, les murailles les plus fières.
Elle parle la langue universelle des regards sincères,
Et laisse derrière elle un parfum de lumière.
Être bon, c’est parfois pleurer en secret,
Porter les douleurs d’autrui sans qu’on ne les voie jamais.
C’est choisir l’amour quand la haine frappe à ta porte,
C’est croire qu’un seul geste peut changer la vie d’un autre.
Et si le monde se moque de ta tendresse,
Garde-la, précieuse, comme un talisman.
Car dans un univers souvent sombre et cruel,
La bonté est le dernier miracle, l’ultime rébellion.
Alors avance, cœur pur, avec ta lumière discrète.
Peu importent les rires ou les flèches,
Ton chemin est parsemé de graines invisibles,
Qui demain feront naître des forêts entières.
peter rice