N’accorde aucune valeur à ceux qui te méprisent : ils révèlent par leur comportement leur petitesse d’âme, leur faiblesse d’esprit, et leur incapacité à reconnaître la grandeur chez autrui. Le respect n’est pas un dû, mais un miroir : il se renvoie à celui qui l’offre. Si ce miroir est brisé, ne tente pas de recoller les morceaux — marche loin, la tête haute.
Le stoïcien ne quémande pas l’estime des foules, ni l’approbation de ceux qui vivent dans le vacarme de leur orgueil. Il ne s’abaisse pas à tendre la main à ceux qui le piétinent. Il reste droit, inébranlable, comme une falaise face à la tempête. Car accorder du respect à ceux qui t’en privent, c’est trahir ta propre dignité. Mieux vaut le silence noble que le dialogue avec des êtres indignes.
Ignore les esprits corrompus par leur vanité, et n’offre ton respect qu’à ceux qui en sont dignes : les justes, les loyaux, les courageux. Les autres ? Qu’ils disparaissent dans leur propre vacuité. »
— Peter Rice, dans l’esprit des anciens sages