l’heure est venue. Non pas de crier, non pas de me venger avec la fureur des faibles, mais de vous montrer ce que vous n’avez jamais su voir : ma vraie nature. Silencieuse. Inébranlable. Tranchante comme l’acier. Vous m’avez cru vaincu, alors que je forgeais ma force dans l’ombre. Vous m’avez méprisé, alors que je sculptais mon âme dans la douleur.
Le stoïcien ne s’effondre pas sous l’insulte. Il se redresse, il endure, il transcende. Car le mépris des autres n’est que le reflet de leur peur, et leur rejet, la preuve qu’ils ne pouvaient supporter la clarté de ce que je suis en train de devenir.
Je n’ai plus besoin de votre approbation, ni de votre respect : je suis devenu ma propre forteresse. Et désormais, c’est dans vos regards que se lira la crainte — non plus la mienne. »
— Peter Rice, fils du feu et du silence