« On te dit d’être gentil, docile, calme. On te veut doux pour mieux t’éteindre, poli pour mieux te piétiner. Mais retiens ceci : la vertu n’est pas la faiblesse, et la bonté n’est pas l’abandon de ta puissance. Sois une bête — mais une bête sous contrôle. Une force sauvage canalisée par la raison.
La gentillesse sans limites mène à l’humiliation. Le respect offert à tous devient méprisable. Le stoïcien n’est pas un agneau sacrifié — c’est un lion qui choisit quand rugir. Il ne s’écrase pas. Il observe, il endure, il encaisse. Mais quand vient le moment, il agit avec une puissance que nul n’avait anticipée.
Sois donc bon, mais redoutable. Sois paisible, mais invincible. Que ta lumière éclaire, mais qu’elle puisse aussi brûler. Et quiconque confond ta patience avec de la faiblesse s’exposera à découvrir ce que cache vraiment ton silence.
— Peter Rice, esprit libre et cœur d’acier