Dans l’aube claire ou le soir qui expire,
Brille Vénus, doux feu qui nous inspire.
Ni lune, ni soleil — mais flamme intermédiaire,
Messagère de l’amour dans l’éther.
Planète aux voiles de brume enflammée,
Tu portes le nom d’une déesse aimée.
Vénus, beauté née de l’écume antique,
Ton éclat parle d’un désir mystique.
Pourquoi toi, planète d’acide et de feu,
Représentes-tu les cœurs amoureux ?
Parce que même dans ta fournaise cruelle,
Tu demeures belle, divine et éternelle.
L’amour n’est-il pas passion, tourment, lumière,
Chaleur qui brûle, mais que l’on espère ?
Comme toi, Vénus, il éblouit, consume,
Et laisse dans l’âme un parfum de brume.
Tu danses à l’aube, tu veilles au crépuscule,
Telle une promesse que jamais rien n’annule.
Et dans le silence du ciel infini,
Ton éclat murmure : « L’amour est la vie. »
peter rice