Dans les cieux rouges où le silence règne,
Brille une étoile, solitaire et saigne.
Ce n’est pas l’amour qu’elle vient murmurer,
Mais l’écho ancien des armes levées.
Mars, dieu antique aux pas lourds et puissants,
Son nom résonne comme un cri dans le sang.
Planète de feu, de roches et de cendres,
Où nul n’entend la paix ni ne peut s’y étendre.
Il fut l’emblème des peuples en colère,
Le guide des guerriers, le souffle des guerres.
Dans son éclat rouge, les anciens voyaient
Le reflet du combat que l’homme ne tait.
Pourquoi Mars, dis-tu, est-il dieu de la guerre ?
Car même son sol semble hurler la colère.
Ses tempêtes géantes, son air sans douceur,
Racontent un monde où s’éveille la peur.
Mais sous cette rage, une étrange promesse,
Le feu d’un passé et d’un futur sans cesse.
Et peut-être un jour, dans ses vents glacés,
L’homme y posera ses pieds fatigués.
peter rice